Colère des blouses blanches dans la rue
Le temps n’est plus aux applaudissements mais à l’action :
Mardi 16 juin :
Dans toute la France, les syndicats, collectifs de professionnels et d’usagers ont manifesté pour exiger des moyens pour l’hôpital public et une reconnaissance des personnels de santé. Des primes ou des médailles ne suffisent pas. Il faut une revalorisation des salaires, des embauches, de la formation et des lits en nombre suffisants.
Nous étions présents à cette manifestation, quelques camarades de notre section PCF Ecouen-Domont-Ezanville. Nous partageons ces revendications et les avons fait entendre devant le ministère de la Santé, avenue Ségur à Paris.
Comme le titre le journal de l’Humanité, les soignants refusent le retour « à l’anormal ».
Ils veulent et nous voulons des réponses financières claires et précises pour répondre aux exigences légitimes soutenues par une large majorité de la population depuis 3 ans.
Mardi 30 juin :
Pour la 2ème fois, les personnels hospitaliers étaient dans la rue pour mettre la pression sur le Ségur de la Santé.
Le départ de la manifestation s’effectuait au carrefour du Boulevard Port Royal et de la rue de la Santé. Tout un symbole, à deux pas de l’ancien hôpital militaire du Val de Grâce. Le cortège prend la direction du ministère de la Santé conduit par Olivier Véran, d’où les promesses faites restent lettres mortes. Rien sur les embauches et titularisations des contractuels, rien sur la fermeture des lits. Les 6 milliards d’€ pour la revalorisation des salaires sont insuffisants pour couvrir les 300 € nets d’augmentation des rémunérations.
Les 300 millions d’€ pour les médecins hospitaliers sont bien inférieurs aux 7 milliards d’€ nécessaires.
D’autres actions sont envisagées comme celle du 14 juillet.