Selon Macron, les aides sociales coutent un « pognon de dingue », laissant entendre que ces aides sont inefficaces et qu’elles sont des dépenses de trop.
Prétexte à baisser les APL, augmenter les impôts sur les retraites, réviser l’assurance chômage….
Mais le constat est sans appel : le nombre de pauvres en France augmente. Depuis 2005 un million de personnes supplémentaire vivent sous le seuil de pauvreté, soit 8,8 millions selon le dernier rapport de l’INSEE.
Sans ces prestations sociales le taux de pauvreté serait de22% alors qu’il est réduit à 14% grâce à elles
Macron à son habitude brouille les chiffres : si l’on soustrait les dépenses des retraites et celles de l’assurance-maladie, la part du PIB consacré à la lutte contre la pauvreté ne représente que 2% du PIB : RSA, adultes handicapés, aides au logement.
Si les dépenses du RSA augmentent c’est que l’on garde un taux de chômage de longue durée très élevé et que les personnes restées longtemps hors du marché du travail deviennent allocataires du RSA.
De plus 40% des ménages éligibles au RSA n’en font pas la demande à cause d’un parcours administratif compliqué et d’un manque de moyens d’accompagnement dans ces démarches
Voila le cruel bilan de la politique Macron, et de son mépris de classe .