Vaccin pour tous

Vaccin pour tous

Le futur vaccin que nous espérons tous sera-t-il un bien commun et universel face aux enjeux financiers et aux stratégies des multinationales de la santé ? Pour l’instant les géants pharmaceutiques se gavent : Le PDG de Pfitzer a vendu 4,8 millions de ses actions le jour de l’annonce de son vaccin, de même pour le dirigeant de Moderna pour 1,3 millions de dollars en Septembre.

Face à cette spéculation sur notre santé un pôle public de production et de distribution du vaccin assurerait la transparence, une maîtrise des coûts et la prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale.

De même, quel sera le prix et quelle distribution à l’échelle mondiale sachant que les pays riches (13 % de la population mondiale) ont déjà mis la main sur plus de la moitié des vaccins à l’étude.

Vers le retour de la bête immonde ?

Vers le retour de la bête immonde ?

Déjà mis à l’épreuve par la pandémie et les assassinats des terroristes islamistes, notre pays doit affronter un autre danger. L’effroi suscité par la vague d’attentats fait ressurgir une autre bête immonde en amalgamant volontairement l’Islam et l’islamisme cherchant à semer la confusion et la peur. Cioti député LR demandant la création d’un « Guantanamo à la française, Darmanin,ministre, suggérant d’en finir avec les rayons hallal des supermarchés, Blanquer accusant les syndicats de l’éducation nationale FSU et le journaliste Edwy Plenel de Médiapart d’être » responsables qui permet à des individus  de passer à l’acte » et de dénoncer  : »l’islamo gauchisme qui fait des ravages dans l’université .»

Ces déclarations irresponsables ont ouvert la voie à des défilés de groupuscules d’extrême droite et des royalistes d’action française ont même déroulé une banderole place de la Concorde : » décapitons la République ». Et Marine Le Pen se frotte les mains !

Voila le piège tendu par les djihadistes dans lequel la droite extrême aimerait nous faire tomber en instrumentalisant ces douloureux évènements pour mieux nous diviser, nous asservir à leurs ambitions et nous conduire au pire dans un pays déjà assommé par un état d’urgence ou les citoyens ne sont libres que d’obéir. Tous ceux-là qui parlent de démocratie et des valeurs républicaines qu’ils piétinent allègrement.

Nous sommes aux côtés de nos enseignants qui sont en première ligne et travaillent chaque jour pour une école ouverte à tous les savoirs, pour une école qui promeut une laïcité émancipatrice.

Nous ne nous résignons pas à la victoire des obscurantistes de tout poil. Nous savons que le progrès social et la culture sont les meilleures antidotes à la « guerre de civilisation » et faisons en sorte que la devise de la république : Liberté, égalité, fraternité s’applique à tous.

Elections sénatoriales 2020

Élections sénatoriales : le PCF progresse avec deux sénateurs supplémentaires !

Le Parti communiste français se félicite de l’élection de Marie-Claude Varaillas en Dordogne, Gérard Lahellec dans les Côtes-d’Armor, Jérémy Bacchi dans les Bouches-du-Rhône, et de la réélection de Céline Brulin dans la Seine-Maritime.

La présence des communistes est ainsi renforcée au Sénat avec 2 sénatrices et sénateurs supplémentaires dans les Bouches-du-Rhône et la Dordogne. Dans la majorité des départements les candidat-e-s et les listes présentées par le PCF progressent en voix et pourcentage, confirmant les succès enregistrés sur ces territoires aux élections municipales.

Dans les Bouches-du-Rhône où le PCF était à la tête d’une liste de rassemblement de toute la gauche dans la foulée du Printemps Marseillais, les communistes ont permis l’élection de trois sénateurs, sénatrices communistes, socialistes, écologistes.

Ces élections marquent un nouveau recul de la majorité présidentielle, montrant la profondeur du rejet de sa politique.

Sur l’Ile de la Réunion, l’élection législative partielle voit Karine Lebon, jeune institutrice, l’emporter très largement. Elle viendra rejoindre les député-es communistes et républicains à l’Assemblée nationale.

Avec l’ensemble des communistes, je me réjouis de ces bons résultats qui viendront renforcer nos deux groupes à l’Assemblée nationale et au Sénat. C’est un point d’appui pour les luttes et pour le peuple de France.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député du Nord,

Paris, le 27 septembre 2020.

Fête de l’Humanité 2020 autrement

Avec l’épidémie de covid-19, notre fête de l’humanité ne pourra se tenir comme les années précédentes. Elle prendra exceptionnellement une forme nouvelle alliant évènements décentralisés et format numérique au travers d’une chaîne de télé qui durant 3 jours 11-12-13- septembre donnera accès aux différents espaces de la fête ( forum social, Agora, espace culture, village du monde…).

Dans le contexte exceptionnel dans lequel nous nous trouvons, l’Humanité a été autorisée à assimiler la valeur du bon de soutien à un don donnant droit à un crédit d’impôt.
Pour cela chaque acquéreur doit libeller son chèque au : fonds de donation l’Humanité en partage .
Dans un esprit de solidarité sur chaque bon de soutien 5 euros seront reversés au Secours Populaire

Voir le programme et réserver

Ah, l’impôt !

Petite rengaine d’été : » aucun impôt n’augmentera ».

Ceci sert à étouffer le débat l’indispensable révolution fiscale qu’il faut mener pour réduire les inégalités.

En vérité, l’impôt sur le travail et les retraites augmentent et ceux du capital diminuent.

D’abord les recettes de l’impôt sur le revenu sont dominées par la CSG, ensuite la contribution au remboursement de la dette sociale que tous les citoyens payent (0,5% du revenu) vient discrètement d’être prolongée de 10ans alors qu’elle devait s’éteindre dans 2 ans.

Petite rengaine d’été : » aucun impôt n’augmentera ».

Ceci sert à étouffer le débat l’indispensable révolution fiscale qu’il faut mener pour réduire les inégalités.

En vérité, l’impôt sur le travail et les retraites augmentent et ceux du capital diminuent.

D’abord les recettes de l’impôt sur le revenu sont dominées par la CSG, ensuite la contribution au remboursement de la dette sociale que tous les citoyens payent (0,5% du revenu) vient discrètement d’être prolongée de 10 ans alors qu’elle devait s’éteindre dans 2 ans.Du CICE en suppression de la taxe d’habitation, en passant par les cadeaux au capital, à la suppression de l’ISF c’est toute la puissance publique qui est déshabillée au prix d’un sacrifice de tous les services publics.

Cela fait 40ans que la baisse de la fiscalité du capital n’a comme conséquence que le chômage de masse et le creusement des inégalités.

C’est au cout écrasant du capital qu’il faut s’attaquer et l’impôt sur les sociétés devrait être conditionné à l’emploi, à la formation à l’investissement social et écologique.

Colère des blouses blanches dans la rue

Colère des blouses blanches dans la rue

Le temps n’est plus aux applaudissements mais à l’action :

Mardi 16 juin :

Dans toute la France, les syndicats, collectifs de professionnels et d’usagers ont manifesté pour exiger des moyens pour l’hôpital public et une reconnaissance des personnels de santé. Des primes ou des médailles ne suffisent pas. Il faut une revalorisation des salaires, des embauches, de la formation et des lits en nombre suffisants.

Nous étions présents à cette manifestation, quelques camarades de notre section PCF Ecouen-Domont-Ezanville. Nous partageons ces revendications et les avons fait entendre devant le ministère de la Santé, avenue Ségur à Paris.

Comme le titre le journal de l’Humanité, les soignants refusent le retour « à l’anormal ».

Ils veulent et nous voulons des réponses financières claires et précises pour répondre aux exigences légitimes soutenues par une large majorité de la population depuis 3 ans.

Mardi 30 juin :

Pour la 2ème fois, les personnels hospitaliers étaient dans la rue pour mettre la pression sur le Ségur de la Santé.

Le départ de la manifestation s’effectuait au carrefour du Boulevard Port Royal et de la rue de la Santé. Tout un symbole, à deux pas de l’ancien hôpital militaire du Val de Grâce. Le cortège prend la direction du ministère de la Santé conduit par Olivier Véran, d’où les promesses faites restent lettres mortes. Rien sur les embauches et titularisations des contractuels, rien sur la fermeture des lits. Les 6 milliards d’€ pour la revalorisation des salaires sont insuffisants pour couvrir les 300 € nets d’augmentation des rémunérations.

Les 300 millions d’€ pour les médecins hospitaliers sont bien inférieurs aux 7 milliards d’€ nécessaires.

D’autres actions sont envisagées comme celle du 14 juillet.

Ils ont osé, ils continuent.

Ils ont osé, ils continuent.

« Les hôpitaux, on doit continuer à les fusionner. Il y a aujourd’hui trop de lits d’hôpital en France »
Eric Woerth le 30/01/2014

« Il faudra bien que tôt ou tard la question du temps de travail, des jours fériés et des congés payés soit posée pour accompagner la reprise et faciliter en travaillant un peu plus la création de croissance supplémentaire »
Geoffroy roux de Bezieux président du MEDEF Le Figaro 11/4/2020

« Se pose-t-on la question de savoir si toutes les dépenses que nous exigeons d’un service public contribuent à l’essor économique de notre pays alors que cet essor est finalement l’unique condition qui permette de le financer ? »
Dominique Da Silva notre député LREM

« Les républicains doivent être le parti du gaz de schiste et des OGM »
Luc Chatel Février 2016

Le jour d’après …

Le jour d’après …

Cette crise dramatique sera-t-elle l’occasion d’une prise de conscience générale du niveau des inégalités en France ?

Aujourd’hui les salariés et en particulier les femmes qui continuent d’assurer la continuité de l’activité de la nation sont les moins considérés et les moins payés.

Cela changera-t-il ? Echappera-t- on au capital et à son système prédateur ? Sortira-t-on de la fameuse règle d’or du déficit publique ?
L’état et les citoyens pourront-ils se réapproprier les moyens de productions essentiels à l’intérêt collectif ?

Ou bien :au nom de « l’union sacrée » ou du « redressement économique » les milliards de la BCE seront-ils investis dans les services publics ou serviront-ils au renflouement de la finance ? Nous imposera-t-on une super austérité, une casse des droits sociaux et démocratiques ?

Le PCF et la gauche que nous représentons privilégie l’humain à l’argent et s’oppose toujours à ceux qui ont appliqué leur politique avec une constance criminelle et qui doivent maintenant endosser leurs responsabilités.

Pour que nos propositions se concrétisent il faut un nouveau rapport de force. Le MEDEF et le gouvernement vont profiter de la situation de crise sociale pour imposer de nouveaux reculs. La mobilisation des salariés peut, comme dans les usines de Renault de Maubeuge ou de Bretagne, faire échec au patronat. Au-delà de la légitime colère populaire L’union de toutes les forces de changement est indispensable.

Elections à Ezanville

Un conseiller d’opposition communiste à la mairie.

Avec un taux historiquement bas de 40,36% de participation et 4 listes en présence,

La liste rassemblant la gauche dans sa diversité, conduite par Pierre Leduc est arrivée en 3e position, rassemblant 19,20% des suffrages. Nous obtenons 3 élus : Pierre Leduc Paule Schaaff et Alain Lambret (PCF).

Nos 3 élus s’engagent à poursuivre, dans une opposition constructive, leur action en matière de démocratie locale, de justice sociale et d’écologie.

Fidèles à l’esprit de notre campagne , nous poursuivons notre dialogue avec tous les ézanvillois, nous informerons nos concitoyens régulièrement de nos propositions et nous encouragerons leur participation à nos actions.