Il meurt lentement

Il meurt lentement

Il meurt lentement

Il meurt lentement
Celui qui ne voyage pas,
Celui qui ne lit pas,
Celui qui n’écoute pas de musique,
Celui qui ne sait trouver
grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
Celui qui détruit son amour-propre
Celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement
Celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
Celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
ou qui ne parle jamais à un inconnu.

Il meurt lentement
Celui qui évite la passion
et son tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés.

Il meurt lentement
Celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux
au travail ou en amour,
Celui qui ne prend pas de risques
Pour réaliser ses rêves,
Celui qui pas une fois dans sa vie,
N’a fui les conseils sensés.

Vis maintenant !

Risque-toi aujourd’hui !
Agis tout de suite !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d’être heureux !

Pablo Neruda

Le 8 mars : toutes et tous mobilisé-e-s pour les droits des femmes

Le 8 mars : toutes et tous mobilisé-e-s pour les droits des femmes

Le 8 mars : toutes et tous mobilisé-e-s pour les droits des femmes

RAPPELONS À NOS EMPLOYEURS QUE L’ÉGALITÉ EST UN DROIT CONSTITUTIONNEL …
MÊME DANS LA FONCTION PUBLIQUE !

La Fonction publique, c’est 5,4 millions d’agent·e·s, dont 3,3 millions de femmes, soit 62 %. L’écart salarial entre les femmes et les hommes titulaires y est de 19 %.

L’écart salarial femmes-hommes est de :
➜ 14,4 % dans la Fonction publique d’État
➜ 8,3 % dans la Fonction publique territoriale,
➜21,4 % dans la Fonction publique hospitalière.

Dans les trois versants, 82 % des temps partiels sont occupés par des femmes.

Dans une période où les droits des femmes sont constamment remis en cause, nous devons faire de ce 8 mars une grande journée pour l’émancipation des femmes au travail et dans la société.

Macron la casse

Macron la casse

Macron la casse

Voila que le président des riches s’en prend au service public du rail et aux cheminots.
La stratégie bien rodée est toujours la même :

1 – laisser se dégrader une entreprise publique
2 –  « découvrir » une situation « gravissime »
3 –  justifier ainsi une « réforme »
4 –  présenter les travailleurs de la SNCF comme des « privilégiés »
5 – grande campagne d’intox utilisant des sondages orientés et des journalistes souples d’échine
6 – passer en force sans vraies discussions ni débats en utilisant les ordonnances

NON les cheminots ne sont pas employés à vie
NON les cheminots ne partent plus tous à la retraite à 50 ans
NON les cheminots ne sont pas surpayés
NON les cheminots n’ont pas plus de vacances
NON les cheminots ne sont pas logés, nourris, blanchis
Le gouvernement cherche à dramatiser les conséquences d’une grève et cherche à opposer les cheminots aux usagers présentés bien sûr comme des « otages ». Les usagers du rail savent bien que le « fameux statut » est avant tout une garantie pour eux d’une disponibilité et d’un dévouement souvent entravé par les suppressions d’effectifs.
Macron et son gouvernement rêvent de liquider aujourd’hui le service public du rail afin d’offrir ce nouveau marché au privé et de réaliser sur les dos des voyageurs le même grand jackpot que leurs amis ont touché lors de la privatisation des autoroutes.

Les vrais privilégiés sont ceux assujettis à l’ISF qui viennent de bénéficier d’un rabais de plusieurs milliards d’euros !

Desintox

Desintox

Desintox

Comment ne pas être d’accord sur le constat que fait Monsieur Bourgeois, lorsqu’il écrit dans son édito d’Ezanville Info 123 : « Nous n’allons pas revenir sur les misères que nous a fait l’état, mais à titre documentaire je dois quand même vous dire que de 2013 à 2017 la ville d’Ezanville a perdu en cumul 1 232 000 euros de dotation globale de fonctionnement ».

L’Etat n’est pas une entité abstraite, c’est donc à la volonté politique de nos gouvernants – et ce même avant 2013 – d’avoir pratiqué des politiques d’austérité qui ont rendues les communes exsangues.

Mais que proposait monsieur Fillon, candidat des républicains, dans son programme présidentiel ?
Le programme initial du candidat de la droite LR prévoyait de réduire de 20 milliards d’euros les dotations de l’Etat aux collectivités locales, même si, le 22 mars 2017 devant l’association des maires de France François Fillon ne s’était engagé à exiger que 7,5 milliards d’euros sur 5 ans !

Dénoncer aujourd’hui les conséquences de ce qui a été soutenu hier est toujours un exercice délicat !

Les baisses drastiques de financement servent aussi un autre objectif du pouvoir d’Emmanuel Macron : l’affaiblissement et la remise en cause du premier niveau de démocratie local.

La commune disparaissant pour laisser le champ libre à la concurrence entres « territoires » éloignant encore davantage les citoyens des centres de décision.

Ezanville : grève à Eleusis pour mieux soigner

Ezanville : grève à Eleusis pour mieux soigner

Ezanville : grève à Eleusis pour mieux soigner

Le mardi 30 janvier le personnel de la maison de retraite médicalisée d’Ezanville a observé une journée de grève, répondant à l’appel de toutes les organisations syndicales du secteur de l’accompagnement des personnes, âgées soutenu par l’association des directeurs.

Au cœur de cette action : l’insuffisance des moyens qui permettraient une prise en charge humaine et digne de la vieillesse
Notre section apporte son soutien à cette action et notre solidarité avec le personnel dont nous connaissons le dévouement, pour l’amélioration de leurs conditions de travail et le mieux-être des résidents .

Universités : vers un chaud printemps ?

Universités : vers un chaud printemps ?

Les quelques 700 000 élèves de terminale découvraient le 15 janvier 2018 le site de la nouvelle plateforme « parcoursup ».
Les lycéens auront jusqu’au 13 mars pour formuler 10 vœux non hiérarchisés accompagnés d’une fiche « fiche avenir » remplie par l’établissement (bulletins de notes, avis du conseil sur l’orientation, lettre de motivation) qui devront satisfaire les « attendus » que les universités publieront sur « parcoursup ».
Côté fac, quelles capacités d’accueil ? et sans nouveaux moyens -austérité oblige- comment satisfaire les 40 000 nouveaux étudiants attendus ?
Aux enseignants -chercheurs la responsabilité de fixer eux-mêmes les critères du tri et s’ils refusent, de façon logique, puisque le métier des agents de service public et d’accueillir et de former tous les étudiants, ils en paieront les conséquences entre les « bonnes » universités qui auront opéré le filtre et les autres qui devront se contenter du « tout- venant ».
Pendant ce temps-là, personne ne parle des classes préparatoires et de leur coût.
Du lycée à l’université en passant par les bacs pros, les réformes engagées s’inscrivent dans une logique minutieusement calculée faite de sélections, d’inégalités entre élèves et établissements.

Les universités en chiffres

1,6 millions d’étudiants inscrits à l’université à la rentrée 2016/2017 soi + 1,9% de plus que l’année précédente
11% : La part d’enfants d’ouvriers à l’université
30% : la part d’enfants de cadres supérieurs à l’université
50% : La part des enfants de cadres supérieurs dans les classes préparatoires aux grandes écoles
2,7% : La part des enfants d’ouvriers dans les classes préparatoires aux grandes écoles
6,7% : La part des enfants d’employés dans les classes préparatoires aux grandes écoles
45% : Le pourcentage d’enfants de cadres qui ont un diplôme d’une grande école contre 10% pour ceux des ouvriers

Une soirée festive et combative !

Une soirée festive et combative !

Une soirée festive et combative !

La soirée des vœux de notre section a rassemblé vendredi 12 janvier plus d’une trentaine de camarades et de sympathisants qui ont partagé leurs vœux leurs espoirs, leurs colères.

Le débat ouvert par Bernard Vignes, conseiller municipal d’Ecouen, et Alain Feuchot notre nouveau secrétaire fédéral a porté sur l’avenir de nos communes dans le cadre des réformes territoriales initiées sous Sarkozy, Hollande et accélérées sous Macron.

Constat d’abord : le manque de respect pour nos élus(es) : l’absence de réponse à leurs questions, par exemple sur les dotations, sur l’état des structures sanitaires de notre territoire Ehpad et hôpital, sur les transports : ligne H et réseau de bus, sur les services publics comme la poste.

Alors incompétence ou calcul politique ? L’asphyxie financière de nos communes a été une nouvelle fois dénoncée ainsi que la volonté du pouvoir de transférer les responsabilités communales aux nouvelles structures ECPI, EPT, Métropoles….

En éloignant les citoyens des centres de décision locaux, en marginalisant les courants politiques les plus critiques et les plus constructifs .
La liquidation de la commune héritée de l’organisation territoriale de la révolution est programmée mais les résistances sont vives.

Qui pourra-t-on interpeller pour régler une question locale ?

Le débat a porté ensuite sur les transports, sur l’opposition à la desserte de la gare « Triangle de Gonesse » prévue pour EuropaCity sur la ligne 17 et qui coûterait au contribuable 600 millions d’Euros alors qu’il faut prendre trois bus pour se rendre d’Ecouen à l’hôpital de Gonesse !

Tous les participants ont convenu de prolonger l’action de nos élus(es) et la soirée s’est poursuivie autour d’un buffet dans une ambiance amicale.

Suppression de la taxe d’habitation : Attention

Suppression de la taxe d’habitation : Attention

Suppression de la taxe d’habitation : Attention

Quelle bonne idée Monsieur Macron : proposer au bon peuple cette bonne vieille mesure démagogique : « ne plus payer d’impôt ».

Après quelques cafouillages gouvernementaux le projet semble acté, mais avec quelles conséquences sur notre vie quotidienne ?

S’il est vrai que le calcul de cette taxe doit être rendu plus juste et plus transparent, comment vont faire nos communes pour compenser ce manque à gagner ?


L’état se serait engagé à compenser la première année mais après….

  • A quelles hausses de tarif devra-t-on recourir ?
  • quels services sacrifier ?
  • quels investissements supprimer ?

Cette mesure combinée à la baisse drastique des dotations finira par la mise sous tutelle préfectorale de certaines communes , encore un moyen pour en finir avec nos communes.

L’impôt ou plutôt la contribution de chacun au bien commun est une mesure de justice qui fonde la citoyenneté et supprimer une telle contribution prive le citoyen de sa capacité de choix , de décision, d’intervention et vise à son exclusion du politique

Etats généraux du progrès social

Etats généraux du progrès social

De partout en France, montent des luttes unissant usagers et salarié-e-s pour la défense et le développement des hôpitaux, pour des EHPAD qui ne soient plus des lieux de maltraitance et de souffrance.

Ces luttes associées à d’autres luttes pour les services publics, pour le logement, les transports, pour une renaissance industrielle, pour les droits sociaux et l’emploi, seront au cœur des États généraux du progrès social du 3 février organisés par le Parti communiste français.

Ces États généraux seront un lieu d’expression et de convergences de toutes ces luttes, à l’image de celles des salariés de Pimkie qui ont mis en échec le projet de rupture conventionnelle collective porté par leur direction, infligeant ainsi au gouvernement Macron un premier revers. Ils seront de fait mis à disposition pour la contribution et la prise de parole de toutes et tous. Ils seront enfin à gauche, le premier moment de construction d’une alternative à la politique du Président des riches. Il s’agit de faire prendre conscience qu’une France du progrès social et des « jours heureux » est possible, que l’argent existe pour cela et qu’il faut s’organiser pour l’arracher au capital.

Ces États généraux du Progrès social constituent le premier acte public du Congrès de notre Parti. Comme toutes les initiatives qui se dérouleront dans le cadre du Congrès, ils seront profondément ancrés dans la vie politique et sociale de notre pays, dans ce qui bouge en France et dans le monde, ils feront appel à ton intervention, ton engagement, ton intelligence, et ta créativité de communiste.