Vaccin pour tous

Vaccin pour tous

Le futur vaccin que nous espérons tous sera-t-il un bien commun et universel face aux enjeux financiers et aux stratégies des multinationales de la santé ? Pour l’instant les géants pharmaceutiques se gavent : Le PDG de Pfitzer a vendu 4,8 millions de ses actions le jour de l’annonce de son vaccin, de même pour le dirigeant de Moderna pour 1,3 millions de dollars en Septembre.

Face à cette spéculation sur notre santé un pôle public de production et de distribution du vaccin assurerait la transparence, une maîtrise des coûts et la prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale.

De même, quel sera le prix et quelle distribution à l’échelle mondiale sachant que les pays riches (13 % de la population mondiale) ont déjà mis la main sur plus de la moitié des vaccins à l’étude.

Colère des blouses blanches dans la rue

Colère des blouses blanches dans la rue

Le temps n’est plus aux applaudissements mais à l’action :

Mardi 16 juin :

Dans toute la France, les syndicats, collectifs de professionnels et d’usagers ont manifesté pour exiger des moyens pour l’hôpital public et une reconnaissance des personnels de santé. Des primes ou des médailles ne suffisent pas. Il faut une revalorisation des salaires, des embauches, de la formation et des lits en nombre suffisants.

Nous étions présents à cette manifestation, quelques camarades de notre section PCF Ecouen-Domont-Ezanville. Nous partageons ces revendications et les avons fait entendre devant le ministère de la Santé, avenue Ségur à Paris.

Comme le titre le journal de l’Humanité, les soignants refusent le retour « à l’anormal ».

Ils veulent et nous voulons des réponses financières claires et précises pour répondre aux exigences légitimes soutenues par une large majorité de la population depuis 3 ans.

Mardi 30 juin :

Pour la 2ème fois, les personnels hospitaliers étaient dans la rue pour mettre la pression sur le Ségur de la Santé.

Le départ de la manifestation s’effectuait au carrefour du Boulevard Port Royal et de la rue de la Santé. Tout un symbole, à deux pas de l’ancien hôpital militaire du Val de Grâce. Le cortège prend la direction du ministère de la Santé conduit par Olivier Véran, d’où les promesses faites restent lettres mortes. Rien sur les embauches et titularisations des contractuels, rien sur la fermeture des lits. Les 6 milliards d’€ pour la revalorisation des salaires sont insuffisants pour couvrir les 300 € nets d’augmentation des rémunérations.

Les 300 millions d’€ pour les médecins hospitaliers sont bien inférieurs aux 7 milliards d’€ nécessaires.

D’autres actions sont envisagées comme celle du 14 juillet.