Défendons notre avenir énergétique

75 ans après la création du service public, le gouvernement Macron s’apprête à signer sa disparition. Sous couvert de répondre aux injonctions de Bruxelles sur l’ouverture à la concurrence, le projet Hercule, même modifié est l’ultime phase de démembrement de l’outil de l’état.

Les structures de productions qui nécessitent les investissements les plus couteux et les plus lourds resteront à la charge de l’état et des contribuables.

Les activités les plus rentables : la distribution avec ENEDIS, la commercialisation, les énergies renouvelables et les services seront ouverts à 70% aux investisseurs privés.

La désintégration d’EDF ne répondra plus à l’intérêt général et ce découpage du groupe affaiblira ses capacités d’investissement.

Les conséquences seront inévitablement une augmentation des factures, une dégradation du service, une dépendance accrue pour la France.

L’énergie n’est pas un bien comme les autres, c’est un bien de première nécessité, un bien commun.

Défendons notre avenir énergétique. Exigeons un service public de l’énergie.

Apportez votre soutien à : #PourUneEnergiePublique

Pour en savoir plus :

CSEC EDF et CSEC ENEDIS

Un premier ministre inventif !

Un premier ministre inventif !

Jean Castex, à qui l’on devait déjà l’invention des stations de ski sans ski, vient d’inventer le confinement dehors. Dans un rayon magique de 10kilomètres, un chiffre dont le sens échappe aux non-initiés, on pourra donc se promener librement sans attestation dérogatoire qui ne dérogeait à rien. On avance…On avait déjà eu la chaude recommandation de porter un masque quand il n’y en avait pas, celle de se faire tester massivement quand il n’y avait pas de tests, puis l’ardente obligation morale de se faire vacciner dès lors que la courageuse retraitée Mauricette avait pu bénéficier de la seule dose alors disponible ou presque.
On eut donc, pendant 2 mois la vaccination massive sans vaccin et ce n’est pas fini. Les esprits chagrins ajouteront à cela les lits d’hôpitaux sans lits, les restaurants ou on ne mange pas, les théâtres sans comédiens, les musées sans regards, les étudiants sans études….
Dans le monde du trois fois rien, le confinement dehors c’est un petit quelque chose.

Il y a 150 ans : Commun, commune

IL Y A 150 ANS : COMMUN ,COMMUNE

Il est des événements qui, malgré leur brièveté, laissent une trace indélébile dans l’histoire. Les 72 jours de la commune de Paris n’ont été que l’ébauche d’une république démocratique et sociale, comme en témoignent les décisions prises : Séparation de l’Eglise et de l’Etat, instruction laïque gratuite et obligatoire, réquisition des logements vides et des ateliers abandonnés, promotion de l’égalité des sexes et du droit du travail……La commune a été achevée dans un bain de sang, et pourtant le mouvement ouvrier y a vu un évènement fondateur et une inépuisable source de force.150 ans plus tard on en parle encore et dans le monde entier. Notre commune n’inspire pas des solutions toutes faites, mais nous y retrouvons notre modernité dans ses valeurs et ses intuitions.
Les communardes et communards ont refusé la fatalité et pour cela on doit les célébrer.

Pas de profit sur la pandémie

Pas de profit sur la pandémie

Le PCF participe à l’initiative citoyenne européenne « Pas de profit sur la pandémie » qui rassemble une large coalition de syndicats de travailleurs, d’ONG, de groupes de militants, d’associations, de partis politiques et d’experts de la santé au niveau français comme européen.

L’objectif est d’imposer à la Commission européenne de mettre en place toutes les mesures nécessaires pour s’assurer que les droits de propriété intellectuelle, tels que les brevets, ne limitent pas la disponibilité des traitements et des vaccins contre la Covid-19.

Pour signer c’est ici : https://noprofitonpandemic.eu/fr/ 

Partage autour de toi car il faut rassembler un million de signatures dans l’ensemble de l’Europe !

La seule façon de surmonter cette pandémie est de trouver une solution collective, c’est-à-dire de faire des vaccins et des traitements anti-pandémie un bien public mondial, librement accessible à tous.

Il faut aussi mettre en place, au niveau mondial un Fonds sous l’égide de l’OMS, émanation de l’Onu, permettant, pour l’accès de tous les peuples du monde à un vaccin, l’installation de capacités de production réparties sur l’ensemble de la planète et la formation des travailleurs nécessaires, ainsi que l’appui à une infrastructure logistique mondialement répartie. Cela va bien dans le sens de notre proposition de créer un pôle public du médicament.

Manifestation du 28 novembre 2020

Manifestation du samedi 28 novembre 2020 à Paris pour demander le retrait du projet de loi sur la sécurité globale.

Avec plusieurs camarades, nous nous retrouvons devant la gare Ecouen – Ezanville pour un départ collectif. Suite à des travaux sur la Ligne H, nous prenons le train à Sarcelles-St-Brice.

Arrivés gare du Nord, nous décidons de descendre à pied jusqu’à la Place de la République.

Nous traversons l’immense foule occupant la totalité de la place et nous nous engageons dans le boulevard du Temple direction Bastille.

Les calicots, les pancartes, les slogans fusent de partout, les voix s’élèvent tout au long du parcours. Beaucoup de jeunes participent à cette marche pacifique. Les manifestants avancent tranquillement mais déterminés. Nous voulons tous que ce projet de loi soit retiré.

Que disent les articles de cette loi qui portent atteinte aux libertés publiques ?

L’article 20 prévoit d’élargir le recours aux images de vidéosurveillance.

L’article 21 étend l’usage de la caméra individuelle dont dispose chaque agent et autorise les policiers ou gendarmes à un accès direct aux enregistrements.

L’article 22 développe la vidéosurveillance aérienne par drone durant les opérations de maintien de l’ordre.

L’article 24 permettra « sans préjudice du droit d’informer, de pénaliser d’un an de prison et 45 000 € d’amende la diffusion du visage ou tout autre élément d’identification d’un policier ou d’un gendarme lorsque celle-ci a pour but de porter atteinte à son intégrité physique ou psychique ». Derrière ce texte, il y a la volonté d’empêcher le citoyen de filmer les forces de police en action pour se protéger d’abus policiers, ainsi que celle de nuire au travail des journalistes qui revendiquent comme nous tous : la liberté de la presse.

Face au mécontentement qui gronde et à ces puissantes manifestations, face aux oppositions des journalistes, le Pouvoir recule et par le biais du Sénat, une réécriture des textes en janvier se prépare. Le gouvernement veut désolidariser les journalistes du collectif qui exige le retrait de ce projet de loi.

Nota : Le Préfet de Police Didier Lallement voulait interdire cette marche entre République et Nation et n’autoriser qu’un rassemblement statique à République prétextant que la covid-19 risquerait de contaminer les manifestants !!! Sous la pression des associations et syndicats, il a cédé et la marche a pu se dérouler avec succès.

Les heurs de fin de cortège sont provoqués par des blacks blocs, minorités de casseurs connus des forces policières. Tous les ministres de l’Intérieur qui se sont succédé ont été et sont incapables de régler ces débordements inadmissibles. C’est tout simplement que ces ministres ne veulent pas supprimer ces violences afin de décrédibiliser les mouvements sociaux et justifier ainsi la mise en œuvre de nouvelles lois sécuritaires.

 

N’oublions jamais qu’une des missions du Gouvernement est de nous protéger par des agents formés et qualifiés, en nombre suffisant que nous appelons « Gardiens de la Paix ».

 

Bernard Vignes de la section PCF Ecouen, Domont, Ezanville

Loi sur la sécurité globale : c’est NON

Manifestation du samedi 21 novembre 2020 au Trocadéro à Paris pour dénoncer le projet de loi sur la sécurité globale.

Le PCF soutient une lettre de 66 organisations de défense des droits et libertés dont ATTAC, la Ligue des Droits de l’Homme, les Moutons numériques, le SNJ-CGT, demandant au Parlement de repousser articles 21, 22 et 24 du projet de loi sur la Sécurité globale.

Ce projet est liberticide, une fois de plus, le gouvernement tente de restreindre nos libertés, notamment celle de manifester. Atteinte aussi à la liberté de la presse.

Les forces de police auraient seules le droit de filmer avec des caméras individuelles afin de se protéger contre des attaques de personnes voulant atteindre leur intégrité physique et morale.

Les lois actuelles suffisent à juger les auteurs de troubles et ceux qui utilisent les réseaux sociaux à des fins répugnantes et condamnables.

En fait, ce projet de loi vise l’immense majorité de gens, de syndiqués, de militants, de citoyens qui pacifiquement manifestent pour la Justice, la Solidarité, contre la misère et les ravages du capitalisme, pour une Santé et des Services Publics, pour l’Environnement, pour la Paix.

Et tous ces gens peuvent prendre des images avec leurs appareils de photo ou leurs portables et pourquoi pas des scènes où les forces de l’ordre interviennent abusivement contre des migrants, des retraités, des journalistes, des jeunes, des chômeurs,…

Je décide de me rendre à cette manifestation, non pas avec une attestation de déplacement créée par le Gouvernement mais celle du PCF ou encore celle de la Ligue des Droits de l’Homme.

Cette attestation en poche, indique que je certifie que mon déplacement est lié au motif de me rendre à la manifestation déclarée Place du Trocadéro ce 21 novembre à 14h30.

Il y est rappelé également que l’article 3 du décret n°2020-1310 du 29 octobre autorise les manifestations sur la voie publique… 

Je pars sur la ligne H, direction Gare du Nord.

Les rames de métro de la ligne 9 transportent de nombreux manifestants. Sortie « Trocadéro » où une foule immense occupe la grande Place.

Les banderoles fleurissent partout, les slogans exigent le respect de la Liberté et demandent le retrait de ce projet de loi néfaste.

Une nouvelle action, une marche pour la Liberté est organisée le samedi 28 novembre à Paris.

 

Bernard Vignes de la section PCF Ecouen, Domont, Ezanville

Vaccin pour tous

Vaccin pour tous

Le futur vaccin que nous espérons tous sera-t-il un bien commun et universel face aux enjeux financiers et aux stratégies des multinationales de la santé ? Pour l’instant les géants pharmaceutiques se gavent : Le PDG de Pfitzer a vendu 4,8 millions de ses actions le jour de l’annonce de son vaccin, de même pour le dirigeant de Moderna pour 1,3 millions de dollars en Septembre.

Face à cette spéculation sur notre santé un pôle public de production et de distribution du vaccin assurerait la transparence, une maîtrise des coûts et la prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale.

De même, quel sera le prix et quelle distribution à l’échelle mondiale sachant que les pays riches (13 % de la population mondiale) ont déjà mis la main sur plus de la moitié des vaccins à l’étude.

Vers le retour de la bête immonde ?

Vers le retour de la bête immonde ?

Déjà mis à l’épreuve par la pandémie et les assassinats des terroristes islamistes, notre pays doit affronter un autre danger. L’effroi suscité par la vague d’attentats fait ressurgir une autre bête immonde en amalgamant volontairement l’Islam et l’islamisme cherchant à semer la confusion et la peur. Cioti député LR demandant la création d’un « Guantanamo à la française, Darmanin,ministre, suggérant d’en finir avec les rayons hallal des supermarchés, Blanquer accusant les syndicats de l’éducation nationale FSU et le journaliste Edwy Plenel de Médiapart d’être » responsables qui permet à des individus  de passer à l’acte » et de dénoncer  : »l’islamo gauchisme qui fait des ravages dans l’université .»

Ces déclarations irresponsables ont ouvert la voie à des défilés de groupuscules d’extrême droite et des royalistes d’action française ont même déroulé une banderole place de la Concorde : » décapitons la République ». Et Marine Le Pen se frotte les mains !

Voila le piège tendu par les djihadistes dans lequel la droite extrême aimerait nous faire tomber en instrumentalisant ces douloureux évènements pour mieux nous diviser, nous asservir à leurs ambitions et nous conduire au pire dans un pays déjà assommé par un état d’urgence ou les citoyens ne sont libres que d’obéir. Tous ceux-là qui parlent de démocratie et des valeurs républicaines qu’ils piétinent allègrement.

Nous sommes aux côtés de nos enseignants qui sont en première ligne et travaillent chaque jour pour une école ouverte à tous les savoirs, pour une école qui promeut une laïcité émancipatrice.

Nous ne nous résignons pas à la victoire des obscurantistes de tout poil. Nous savons que le progrès social et la culture sont les meilleures antidotes à la « guerre de civilisation » et faisons en sorte que la devise de la république : Liberté, égalité, fraternité s’applique à tous.

Elections sénatoriales 2020

Élections sénatoriales : le PCF progresse avec deux sénateurs supplémentaires !

Le Parti communiste français se félicite de l’élection de Marie-Claude Varaillas en Dordogne, Gérard Lahellec dans les Côtes-d’Armor, Jérémy Bacchi dans les Bouches-du-Rhône, et de la réélection de Céline Brulin dans la Seine-Maritime.

La présence des communistes est ainsi renforcée au Sénat avec 2 sénatrices et sénateurs supplémentaires dans les Bouches-du-Rhône et la Dordogne. Dans la majorité des départements les candidat-e-s et les listes présentées par le PCF progressent en voix et pourcentage, confirmant les succès enregistrés sur ces territoires aux élections municipales.

Dans les Bouches-du-Rhône où le PCF était à la tête d’une liste de rassemblement de toute la gauche dans la foulée du Printemps Marseillais, les communistes ont permis l’élection de trois sénateurs, sénatrices communistes, socialistes, écologistes.

Ces élections marquent un nouveau recul de la majorité présidentielle, montrant la profondeur du rejet de sa politique.

Sur l’Ile de la Réunion, l’élection législative partielle voit Karine Lebon, jeune institutrice, l’emporter très largement. Elle viendra rejoindre les député-es communistes et républicains à l’Assemblée nationale.

Avec l’ensemble des communistes, je me réjouis de ces bons résultats qui viendront renforcer nos deux groupes à l’Assemblée nationale et au Sénat. C’est un point d’appui pour les luttes et pour le peuple de France.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député du Nord,

Paris, le 27 septembre 2020.

Fête de l’Humanité 2020 autrement

Avec l’épidémie de covid-19, notre fête de l’humanité ne pourra se tenir comme les années précédentes. Elle prendra exceptionnellement une forme nouvelle alliant évènements décentralisés et format numérique au travers d’une chaîne de télé qui durant 3 jours 11-12-13- septembre donnera accès aux différents espaces de la fête ( forum social, Agora, espace culture, village du monde…).

Dans le contexte exceptionnel dans lequel nous nous trouvons, l’Humanité a été autorisée à assimiler la valeur du bon de soutien à un don donnant droit à un crédit d’impôt.
Pour cela chaque acquéreur doit libeller son chèque au : fonds de donation l’Humanité en partage .
Dans un esprit de solidarité sur chaque bon de soutien 5 euros seront reversés au Secours Populaire

Voir le programme et réserver